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colonies le long des rivières, des ponts et des châteaux.
La formation se rassemble et contourne soigneusement les moulins à vent géants. À 14h40 nous atterrissons finalement
à Beauvechain, en Belgique, la base à partir de laquelle sera coordonnée la mission de survol du Sommet.
Nous avons une première réunion brève au cours de laquelle nos hôtes belges ont l’occasion de présenter le programme des prochains jours à tous les invités déjà arrivés. Comme nous nous y attendions, mardi, nous aurons le premier et unique entraînement en formation complète.
10 juillet
Entraînement pour le survol à la base aérienne de Beauvechain
La réunion elle-même était une première: des représentants de 13 pays réunis dans la même salle préparaient une mission commune. Ce n’était pas si difficile, car les hôtes belges avaient pensé à tous les détails et il ne nous restait plus qu’à
adapter nos procédures de communication et à suivre le parcours et l’ordre des pistes pour une synchronisation parfaite. Ce n'était pas facile à mettre en pratique, considérant que nous n'avions vu l'aérodrome que lors de l'atterrissage. Tout
le monde lisait attentivement
les règles de l'aérodrome, les indicatifs, les cartes, les horaires, murmurant divers détails, chacun dans sa langue. Tout semble
se dérouler comme prévu, jusqu’à ce que nous apprenions que nous ne participerons au survol qu’avec deux hélicoptères sur trois, selon les plans des organisateurs. Alors, après un si long trajet, l'un des hélicoptères IAR-330 SOCAT et son équipage resteront au sol en renfort! Décevant, car nous n’avions
pas eu le moindre problème à voler ici, et tous les membres de l’équipage nous ont dit que nous n’aurions pas besoin de renforts demain. Ensuite ... le capitaine a la tâche infâme de décider qui reste au sol. On nous appelle au déjeuner, puis nous allons aux hélicoptères. «Nous allons» est
une façon de le dire, car tout le monde semble être conduit en bus autour de la base, à cause de son étendue.
Les dix techniciens au sol et les quatre mécaniciens de bord ont passé la matinée autour
des hélicoptères pour s'assurer que chaque pièce fonctionnait correctement. Nous avions apporté un petit stock de OAC (outils et appareils de contrôle) de Roumanie, des pièces de rechange et des consommables pour les travaux de maintenance. Nous avions essayé de prévoir tous les besoins en soutien logistique et notre expérience
à Konya en 2015 nous a aidés. Nous avons tenu compte du paquet de travaux pour un vol de 50 heures, de l’assurance maladie, de la coordination avec le pays hôte pour fournir un appui sur le terrain, du carburant et de l’espace de stockage. De plus, l'équipe est composée
des meilleurs spécialistes dans chaque domaine, à précisé
cpt. eng. Ilie HERGHELEGIU, coordinateur du soutien logistique à SMFA.
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