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plus valable que jamais - seule une Europe unie pourrait assurer la libération des nations
et sous la protection de l’idée européenne, il était naturel pour nous de rester
Grigore Gafencu a été totalement impliqué dans le mouvement européen, dont l’objectif était alors de créer une communauté d’États libres en unifiant tous les peuples de l’Europe, y compris ceux inclus dans la sphère de l'influence soviétique.
En plus de son activité pro- européenne - appréciée par des personnalités telles que l'ancien Premier ministre de la Grande-Bretagne, Sir Winston Churchill -, Grigore Gafencu s'est également engagé à organiser l'exil roumain au sein d'un organe unitaire, dirigé par un éminent exilé,
qui pourrait continuer la lutte pour la promotion de la cause roumaine à l'étranger dans
le nouveau contexte d'après- guerre. Lorsqu'il réalisa
que la vanité de certaines représentants de l'exil et les petites différences qui les séparaient constituaient des obstacles importants à son projet, Grigore Gafencu se retira avec élégance, refusant les diverses propositions qu'il avait reçues. C’est peut-être pour cette raison qu’en 1952, il décida de se retirer à Paris, où il s’établirait jusqu’à sa mort, survenue en 1957.
Cette année, alors que notre pays fête le centenaire de la Grande Roumanie et s’efforce de devenir une voix de l’Europe unie, nous estimons que le travail accompli par Grigore Gafencu est un exemple exceptionnel à suivre, à travers le dévouement et l’abnégation avec lesquels le grand diplomate roumain a servi son pays.
captives en faisant obstacle aux intérêts soviétiques, une idée qu'il exprimerait dans un article publié en 1952 dans le journal "Destin", publié dans la diaspora roumaine:
« Puisque nous étions nés à une vie nouvelle et installés sur des fondements politiques avec le soutien de l’Occident
attachés à cette idée en
tant qu’Etat indépendant et souverain. C’était pour nous un commandement de l’histoire
et une condition essentielle de nous guider par les exigences de l’ordre européen dans toutes les crises internationales. »
En cherchant une solution pour résoudre cette situation,
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PHOTO: AGERPRES