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Où placeriez-vous la société par rapport à l’évolution du marché national et régional d’énergie?
Les estimations UE indiquent le fait que les
pays voisins de la Roumanie misent sur une augmentation future de la production d’énergie nucléaire: la Bulgarie 36% nucléaire en 2050, la Pologne 28%, la Tchéquie 54%, la Hongrie 58%, la Slovaquie 59%, la Lituanie 53%, la Slovénie 43%. La Roumanie estime recouvrir 27% du nécessaire interne, avec les réacteurs 3 et 4 en fonction. Ces données nous indiquent le fait que le nucléaire est une partie de la solution pour le mix énergétique de nombreux états. L’accomplissement de ces objectifs a besoin à long terme d’un cadre du marché d’énergie stable orienté vers assurer des mécanismes équitables pour tous les producteurs et d’une prédictibilité surtout pour les projets à terme étendu d’implémentation.
Si on parle de l’interconnexion des marchés d’énergie nationale sur un marché régional,
une condition est représentée par la maturité
des producteurs et des marchés, la fiabilité des systèmes de transport et la capacité des marchés d’assurer les investissements nécessaires en production et infrastructure. La Roumanie désire maximiser les ressources énergétiques dont elle dispose afin de devenir un hub régional, donc je pense que c’est le moment de constituer le cadre légal et économique pour que les producteurs soient capables de s’affirmer dans un contexte régional.
Sur le marché roumain, complétement libéralisé depuis le 1er janvier 2018, SNN est un participant au marché, pas un formateur de prix, le spécifique de la technologie déterminant le positionnement de la société surtout sur le marche forward. Dans le premier semestre de 2018, SNN a vendu 79%
de la production sur le marché concurrentiel des contrats bilatéraux et 20,6% sur le marché spot. Les événements du système énergétique de l’hiver de l’année 2017 et de l’été de 2018 ont déterminé les commerçants de s’orienter vers des contrats
à des termes plus longs, ce qui se reflète dans une augmentation des prix sur le marché forward de 22% dans le premier semestre par rapport à la période similaire de l’année 2017 et une réduction sur le marché spot, ce qui offre une certaine stabilité du marché énergétique en ce moment.
Qu’est-ce que pouvez-vous nous dire sur le stade des projets de construction des réacteurs 3 et 4 de Cernavodă?
Actuellement, en vertu de la décision des actionnaires SNN du 14.09.2018, des négociations sont en cours dans le contexte de la stratégie révisée, sur les documents de l’investissement, avec le partenaire chinois: l’Acte Constitutif et l’Accord des Investisseurs pour l’établissement
de la nouvelle société de projet. La révision de
la Stratégie de continuation du Projet des Unités
3 et 4 CNE Cernavoda élaborée en 2014, par rapport au rôle, aux attributions et responsabilités des parties impliquées, a eu comme objectif
la délimitation claire des responsabilités SNN
et de l’état roumain pour fluidiser le processus
de négociation et l’accélération du processus d’accomplissement des étapes du projet.
Les négociations sur les documents de l’investissement représentent une étape très importante pour le bon déroulement futur du projet. Nuclearelectrica est intéressée à maximiser sa position en relation avec le nouveau producteur indépendant d’énergie en assurant l’opération
et la maintenance des nouvelles unités, ainsi
qu’en fournissant le combustible nucléaire. La participation de CGN dans le projet sera de 51%
et celle de l’état roumain sera de 49%, ne pouvant pas se diminuer en-dessous de 30%.
La nouvelle société de projet, qui inclura l’actuelle société de projet Energonuclear, précède une société du type Producteur Indépendant d’Energie responsable pour la construction
et l’opération. Pendant le fonctionnement de
la société de projet on réactualisera l’étude
de faisabilité sur la base duquel on établira la structure de financement et le contrat d’ingénierie,
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