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Teodorovici, y compris au niveau de l’Union Européenne. Et cela parce que ça peut contribuer de manière significative à la réduction de l’incidence des fraudes dans le domaine et l’augmentation du degré de conformation.
Eugen Teodorovici a souligné que la Roumanie soutiendra l’introduction d’un projet pilote visant la mise en œuvre de la taxation inverse à une plus grande échelle.
« Nous sommes persuadés qu’une approche plus inclusive aurait lieux servi les intérêts et les objectifs majeurs de l’Union Européenne et quoiqu’on ait déjà des preuves suffisantes soutenant la mise en œuvre de la taxation inverse, à une plus grande échelle, la Roumanie soutiendra la mise en œuvre d’un pilote d’abord par l’extension ultérieure vers d’autres entités. Notre prévision est que les résultats de ce pilote vont surpasser même les attentes les plus optimistes. C’est pourquoi nous sommes persuadés que devant les preuves et les données concrètes, sera trouvé un nouveau consens et une politique plus sage sera mise en œuvre », a encore précisé le ministre roumain des Finances. Il a pourtant mentionné que la Roumanie a été injustement traitée, critiquée de manière injustifiée par certains gouvernements amis et voire réprimandée publiquement concernant une série de délais qui, d’habitude sont abordés exclusivement dans le contexte d’un dialogue bilatéral déroulé dans l’espace des règles diplomatiques.
« Pourtant, malgré cela,
lorsqu’elle a été confrontée aux dérapages rappelés, la Roumanie n’a jamais sacrifié les intérêts fondamentaux de l’Union Européenne pour l’amour d’un breaking news ou pour sanctionner les impolitesses d’un partenaire », a encore précisé Teodorovici.
La Roumanie a soutenu la proposition sur la directive permettant aux états membres réunissant certaines conditions d’appliquer temporairement jusqu’au 30 juin 2022, un mécanisme généralisé de taxation inverse concernant la fourniture de biens et de services excédant le seuil de 10.000 euros par facture.
En Roumanie, les céréales, les téléphones portables et les immeubles sont uniquement quelques exemples de produits soumis à la taxation inverse, dont l’applicabilité allait expirer le 31 décembre 2018.
« Une réforme de l’appareil budgétaire – obligatoire et debonsens!»
L’efficacité de l’acte administratif et la manière de dépenser l’argent dans le système budgétaire ont été les thèmes attaqués à plusieurs reprises par le ministre Eugen Teodorovici. Le ministre a affirmé que c’est « obligatoire et de bon sens » une réforme de l’appareil budgétaire, pour une administration efficace. Interrogé comment se fera cette réforme de l’appareil budgétaire,Teodorovici a répondu : « C’est une discussion d’au cas par cas, parce qu’on ne peut pas mettre en œuvre la
même mesure sur toute l’horizontale ».
« On aura encore des discussions bilatérales lorsque nous faisons le budget pour 2019, on prend chaque ministère en partie. On discute avec les plus grande zones où est dépensé l’argent publique
– Transports, Santé, mais aussi avec d’autres zones de l’économie. L’Economie, l’Energie sont des domaines où il y a beaucoup de sociétés, qui prises séparément, en discutant leur rôle et si sa présence actuelle en Roumanie est justifiée, vous verrez que vous ne trouverez aucun argument pour, mais uniquement contre. (...) Dans tous les ministères, malheureusement, depuis des années ces structures ont été chargées et je pense que c’est le moment de dire stop », a expliqué le chef des Finances.
Il a réitéré qu’on va commencer par l’évaluation du personnel des grands ministères consommateurs d’argent publique, à savoir « non pas uniquement par le ministère en soi avec sa structure propre, mais aussi ce qu’il y a dans leur sous-ordre. « Le Ministre vient avec des secrétaires d’état, avec le chef de l’Economique, avec tout ce qu’ils ont dans leur sous- ordre et l’on mène des discussions bilatérales. On y passe une nuit, deux nuits, peu importe... Je leur demande ce que toute la Roumanie leur demande : de l’efficacité ! » a souligné Teodorovici. Il a ajouté qu’il ne peut plus être dupe parce qu’il connaît bien le système : « Je suis quelqu’un du système, je viens de l’administration, c’est vraiment difficile qu’on me trompe, voire impossible ! ».
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