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Le Centenaire
du sport roumain
Un siècle de la belle Roumanie doit être célébré également
à travers les sports, la compétition éternelle de l’homme avec ses propres limites, à la merveille des dieux et au grand plaisir
des gens. Par des moments d’éternité, de joie effrénée, d’adoration et de larmes
de joie, les sports ont accompagné l’histoire du peuple roumain au cours des cent dernières années. Notre tentative presque impossible de rendre aux Roumains la grandeur du sport n’a que le mérite profane de nous rappeler,
à l’occasion de l’année du centenaire, un peu de la
joie et du bonheur d’une nation qui a connu beaucoup de peines au cours de son histoire. Nous avons laissé la chronologie dicter ce texte, et la signification des exemples choisis ne réside pas dans leur singularité, mais seulement dans leur couronnement des sports roumains.
Nadia, la déesse qui a fait
taire le monde
En 1976, alors qu’elle n’avait
que 14 ans, Nadia Comăneci a brillé aux Jeux olympiques de Montréal, devenant la première gymnaste à recevoir la note 10. Ce jour-là, le tableau de score indiquait 1,00, ce qui signalait
un nouveau départ pour la gymnastique féminine mondiale. Personne ne s’attendait à
ce qu’un gymnaste fasse un exercice parfait. Le succès a ensuite été répété six fois et le monde de la gymnastique a regardé avec émerveillement la déesse qui était descendue sur Terre.
Ce n'est pas nous, c'est le Daily Mirror qui a écrit, en référence à la performance de l’adolescente de 14 ans: « La note maximale obtenue par Nadia Comăneci ouvre une nouvelle ère dans l’histoire
de la gymnastique mondiale.
À partir de maintenant, nous allons parler de gymnastique avant et après Nadia Comăneci. »
Elle est reconnue dans le monde entier et est considérée par beaucoup comme la meilleure gymnaste de l’histoire, mais pour nous, les Roumains, elle restera toujours la « déesse de Montréal ».
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PHOTO: AGERPRES